Loi Copé-Zimmermann : l’Association Femmes experts-comptables fait des propositions concrètes
pour que la loi soit réellement appliquée dans toutes les entreprises.
Et propose la création et la publication d’un indice de parité dans la gouvernance.

Paris, le 28 janvier 2021 – A l’occasion des dix ans de la loi Copé-Zimmermann, l’Association Femmes experts-comptables (AFEC) a remis ses propositions pour une meilleure application de la loi, à Marie-Jo Zimmermann. Ces propositions ont également été remises aux ministres Bruno Le Maire, Elisabeth Moreno et Elisabeth Borne, par son intermédiaire, à l’occasion de la conférence organisée à Bercy, le 26 janvier 2021.

Tous les acteurs s’accordent sur le succès incontestable de la loi et son rôle dans l’augmentation de la présence des femmes dans les Conseils d’administration. En revanche, à l’heure où le débat porte sur l’élargissement de la loi avec l’instauration de quota dans les organes de direction (Comex, Codir), l’AFEC souhaite alerter sur certaines limites de la loi et fait des propositions concrètes pour y remédier.

« Ce sont les entreprises les plus médiatisées qui appliquent correctement la loi et/ou celles qui ont compris que cet indicateur était un élément réputationnel. Il faut changer cela. C’est au changement des mentalités, qu’il faut parvenir. Si obligations et sanctions peuvent être perçues comme des mesures asservissantes, nous ne pouvons pour autant faire l’impasse sur un dispositif capable de transformer notre société et briser le plafond de verre encore bien réel, en terme d’égalité professionnelle. Je suis convaincue qu’un indice de parité dans la gouvernance, permettrait cette prise de conscience incontournable pour changer la donne. Même si au départ, il faut contraindre, sanctionner. Les quotas légaux ont fait leur preuve. Des entreprises transparentes sur la composition de leurs organes de gouvernance et la répartition femmes/hommes, est le signal clair qu’il nous manque. La parité comme levier de performance n’est pas une formule creuse, convenue. C’est une réalité. » déclare Françoise Savés, présidente de l’Association Femmes experts-comptables.